Djibrilla Issa passe le témoin à Martin Norman
Après de très bons services rendus au Projet pôle de croissance de Bagré, le représentant de la Banque mondiale Djibrilla Issa, est en fin de mission. Martin Norman, un autre cadre de l’institution de Breton Wood prend le relais.
Djibrilla Issa a longtemps reflété le soutien de la Banque mondiale au Projet Pôle de croissance de Bagré. En tant que Chargé dudit projet au sein de cette institution, il a été la cheville ouvrière, en amont et en aval, de cette ambitieuse initiative du gouvernement burkinabè qui vise une croissance accélérée à travers la productivité agro-sylvo-pastorale. Après avoir pesé de tout son poids dans l’organisation de la première conférence des investisseurs de Bagré-Pôle, du 19 au 21 septembre 2012 à Ouagadougou, Djibrilla Issa a veillé, aux côtés de la direction du Projet conduite par Issaka Kargougou, à l’atteinte des objectifs. Ce rendez-vous qui a mobilisé environ six cents (600) personnes dont cent vingt (120) investisseurs internationaux a constitué la rampe de lancement de ce Pôle de croissance de Bagré dont l’objectif pour le Burkina Faso est de «contribuer à l’augmentation de l’activité économique dans la zone du projet, donnant lieu à un accroissement des investissements privés, de la création d’emplois et de la production agricole».
La Banque mondiale en est le principal bailleur avec un concours financier de l’ordre de cent quinze millions de dollars US soit 68 486 729 700 F CFA dans le projet initial. Elle est encore sollicitée par l’Etat burkinabè pour une rallonge de son enveloppe à laquelle elle envisage de donner une suite favorable. «Bagré-Pôle, l’entité qui gère le Projet, est une société mixte. Elle est efficace et efficiente. Maintenant, nous travaillons sur sa pérennisation», indique, Djibrilla Issa, Chargé du Projet Pôle de croissance de Bagré à la Banque mondiale.
Après deux années de mise en œuvre effective, Bagré-pôle affiche une physionomie satisfaisante. Les financements publics et privés ont permis de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives. Le projet a entamé la construction de deux mille six cents (2 600) hectares d’irrigation complémentaires. «Les pôles de croissance en général et celui de Bagré en particulier sont bâtis sur un principe fondamental, à savoir comment utiliser les ressources de l’Etat et des bailleurs de fonds comme leviers pour attirer les investisseurs privés qui peuvent travailler en synergie avec les populations locales. En cela, il y a deux volets : les ressources publiques pour financer les infrastructures et attirer les investisseurs privés en les aidant à la création d’entreprises et en leur facilitant leur processus d’installation», souligne Djibrilla Issa, Chargé du Projet Pôle de croissance de Bagré sortant à la Banque mondiale.
C’est auréolé de ces indicateurs atteints grâce au soutien accru de la Banque mondiale qu’intervient la passation de charge entre ces chargés de projet sortant et entrant. Désormais, les interventions de l’institution au sein du Pôle de croissance seront soumis au regard de Martin Norman. Après avoir passé en revue le site avec son prédécesseur, le nouveau Chargé du projet auprès de la Banque mondiale n’a pas caché son optimisme : «On sent déjà de la réussite à Bagré». Nul doute que cette appréciation va augurer des lendemains meilleurs pour le partenariat Banque mondiale/BagréPôle.
Service communication MEBF
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