Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba était face aux responsables des institutions financières, le lundi 9 mai 2016 à Ouagadougou. Ils ont échangé sur les voies et moyens pour accroître la contribution du secteur bancaire dans le financement de l’économie. L e gouvernement du Burkina Faso souhaite un engagement conséquent des institutions financières pour la mise en œuvre de son programme économique et sociale.
Actualité
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• La BAD investit 293 milliards de FCFA au Burkina
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• La microfinance enregistre une hausse de 14% des dépôts en 2015 selon la BCEAO
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Au 19 avril 2016, le portefeuille des chèques impayés se chiffrait à 37,3 milliards de FCFA selon le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID). Le recouvrement de ce portefeuille constitue un défi majeur pour l’actuel gouvernement qui a pris des mesures, dont le déroulement de toute la procédure contentieuse de recouvrement en ciblant dans un premier temps les 50 plus gros émetteurs de ces chèques impayés. Ils détiennent à eux seuls environ 44% des montants du portefeuille.
Le 28 avril dernier, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a publié un rapport sur la situation au 31 décembre 2015 du secteur de la microfinance dans l’UEMOA. Il ressort de ces données disponibles qu’à cette période, les institutions de microfinance avaient collecté 878,1 milliards de F CFA, contre 770,2 milliards une année auparavant. Ainsi, en une année, les dépôts collectés ont connu une hausse de 14%.
Le Décret signé le 03 mai 2016 par le Président du Faso indique que l'article 3 du décret n°2014-462/PRES/PM/MJ/MICA du 26 mai 2014 portant fixation des dispositions nationales applicables à la forme des statuts et au capital social pour les sociétés à responsabilité limitée au Burkina Faso est modifié ainsi qu'il suit : Au lieu de :
Article 3: Le capital social doit être de cent mille (100.000) francs CFA au moins. Lire :
Article 3: Le montant du capital social de la Société à Responsabilité Limitée (SARL) est librement fixé par les associés dans les statuts.